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Commune de Mangodara

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Relief, Sol, Climat

Le relief et le climat

Le relief de la commune de Mangodara est peu accidenté. En effet, la commune repose sur un socle précambrien granito-gneissique ayant donné naissance à un relief faiblement ondulé. La légère inclinaison de la topographie favorise un écoulement des eaux de pluie vers le sud du territoire communal. Toutefois, ce relief faiblement accidenté est rompu par endroits par quelques collines, et bas-fonds. L’altitude moyenne de la commune est de 300 m. L’une des plus hautes collines de la commune avec une altitude de 470m se trouve à l’est du village de Massadéyirikoro.

La commune rurale de Mangodara est localisée dans la zone agro-climatique soudano-guinéenne caractérisée par deux principales saisons : une saison sèche de novembre à mars, marquée par l’harmattan et une saison humide plus longue d’avril à octobre, marquée par la mousson.

La figure suivante présente les hauteurs d’eau tombées et le nombre de jours de pluie au cours de la même période de 10 ans.

Graphique 1 : Hauteur d’eau tombée et nombre de jours de pluie de 2010 à 2019

 

Source : service départemental de l’agriculture de Mangodara, décembre 2020

La pluviométrie moyenne annuelle enregistrée au cours de la période de 2010 à 2019 est de 977,93 mm pour une moyenne de 63 jours de pluie. La figure montre qu’au cours de la période considérée, les hauteurs d’eau de pluie tombée ont variées entre 815 et 1145,4 mm.

Les températures moyennes annuelles oscillent entre 17 et 36°C, soit une amplitude thermique de 19°C. Les mois les plus froids sont ceux allant de décembre à février et les plus chauds sont situés entre mars et juin.

La typologie des sols

Les principaux types de sols rencontrés dans la commune de Mangodara sont les suivants :

  • Les sols peu évolués d’érosion lithique : ces sols occupent 3,08% du territoire de la commune. Ce sont des sols de très faible profondeur (moins de 20 cm) et caillouteux. Ils sont très susceptibles aux érosions et sont par conséquent dénudés toutes choses qui les rendent inaptes pour toutes exploitations agricoles.
  • Les lithosols sur cuirasse ferrugineuse et roches diverses : Cette classe de sols représente 2,58% du territoire communal. Ils sont sableux et gravillonnaires, très peu profonds (inférieure à 30 cm). Ils occupent les sommets et les versants des collines cuirassées (latérite) et des collines rocheuses (schistes). Les lithosols sont eux aussi inaptes aux cultures pluviales.
  • Les sols ferrugineux tropicaux lessivés (ou à sesquioxyde) : Ces sols sont les plus rencontrés dans la commune avec une proportion de 79,59% de la superficie totale de la commune. Ils se rencontrent dans l’ensemble de la commune. Leur profondeur varie entre 40 et 100 cm. Ils sont tantôt indurés, tantôt à tâches et concrétions, tantôt associés à des sols peu évolués d’érosion, tantôt associés à des lithosols. Ces sols sont moyennement aptes pour l’agriculture.
  • Les sols hydromorphes peu humifères à pseudogley de surface : Ces sols constituent le deuxième type le plus abondant dans la commune de Mangodara avec 14,75% de la superficie communale. On les retrouve principalement dans les bas-fonds et le long des cours d’eau. Ce sont des sols profonds (plus de 100 cm) avec une texture limono-argileuse en surface et argileuse en profondeur. Ils se caractérisent par la présence d’eau et sont fortement engorgés. Les sols hydromorphes sont moyennement aptes pour le riz, marginalement aptes pour le sorgho.